Quels acquis pour la VAE ?
– ceux de la vie professionnelle et sociale : l’expérience salariée ou non développée tout au long d’un parcours professionnel ou dans le cadre d’activités bénévoles ;
– ceux de la formation : les acquis développés lors d’un passage en formation, suivie en partie ou en totalité, sanctionnés par un titre ou non. Ce sont les compétences construites en formation et mobilisées en situation professionnelle ou autre.
Quelle expérience est prise en compte ?
Il s’agit de l’expérience acquise :
– en continu ou non ;
– durant au moins 3 ans d’exercice ;
– en rapport avec la certification visée (voir fiche RNCP de l’établissement).
Quelle certification viser ?
- Un diplôme ou titre professionnel délivré par l’Etat ;
- Un diplôme délivré au nom de l’Etat par un établissement d’enseignement supérieur ;
- Le titre d’un organisme de formation consulaire ou privée ;
- Un certificat de qualification paritaire.
Tous ces diplômes, titres ou certificats doivent être inscrits au Répertoire National de Certification Professionnelle pour être valides.
Comment prouver son expérience ?
La formalisation argumentée de votre expérience peut être appuyée par un certain nombre de preuves telles que :
– le récit des acquis de l’expérience ;
– un compte rendu d’entretien d’évaluation avec votre employeur ;
– les fiches de fonction décrivant les activités et missions réalisées ;
– un organigramme de l’entreprise ;
– des traces écrites de votre activité en entreprise ou en association ;
– des attestations de formations internes à l’entreprise ou externes et énumérant les activités et compétences développées ;
– la fourniture de tout document significatif de l’activité réalisée (comptes rendus de mission, de réunions, rédaction de procédés…) ;
– votre capacité à transférer vos compétences dans d’autres situations professionnelles.
Textes de loi
Le financement de la VAE
Le droit à la VAE est inscrit dans le code du travail.
Le coût de la VAE comprend les frais liés à la prestation et la rémunération éventuelle du candidat. Les entreprises peuvent imputer sur leurs dépenses de formation le coût de la VAE pour leurs salariés. Lorsque la VAE s’inscrit dans le cadre d’un des dispositifs légaux de formation, le candidat peut bénéficier d’un financement selon les règles propres à chacun d’eux.
Le congé VAE
Il permet à tout salarié de s’absenter durant son temps de travail afin d’entreprendre une démarche de validation. Sa durée maximale est de 24 heures du temps de travail, jours consécutifs ou non.
La demande de ce congé doit être faite 60 jours avant le début des actions de validation. L’employeur a 30 jours pour répondre. Il y a un délai de franchise de 1 an entre deux congés VAE.
La demande de financement du congé doit se faire auprès de l’OPACIF-FONGECIF. Le salarié sera rémunéré à hauteur de son salaire (si celui-ci est inférieur ou égal à 2 fois le SMIC) si les dépenses liées à congé sont prises en charge.
Publics | Financeurs |
Salariés (en CDI, CDD, Intérim…) | Entreprises (plan formation) – OPCA – OPACIF |
Agents publics (titulaires ou non) | Administration, établissements publics. |
Non-salariés (professions libérales, exploitants agricoles, artisans, commerçants…) | Organismes collecteurs (AGEFICE, FAFEA…) |
Demandeurs d’emploi (indemnisés ou non) | ASSEDIC, Etat, Conseils Régionaux |
Toute personne souhaitant acquérir une certification, la compléter, l’adapter | – l’intéressé lui-même – l’intéressé avec l’aide de l’Etat ou de la Région dans certaines conditions. |